Le « swing weight »

Pour que le swing puisse être reproduit à l’identique, le poids du club en mouvement doit être le même, quel que soit le club employé dans une même série. Or le poids d’un objet en mouvement n’est pas le même que celui qu’il a au repos. Lorsqu’il s’agit d’un mouvement circulaire autour d’un point fixe, comme c’est le cas lors du swing, le poids en mouvement est fonction de la longueur du rayon et de la masse du club.

Cette longueur variant selon la taille du club employé, les fabricants ont donc fait varier en conséquence les masses des clubs, afin d’obtenir un « swing weight» commun pour tous les clubs d’une même série. C’est-à-dire que la sensation de poids est la même quel que soit le club utilisé. Ceci explique que le bois n° l, bien qu’étant le club qui fait parcourir à la balle la distance la plus longue, ne soit pas le club le plus lourd, mais le plus léger… puisqu’il est le plus long.

La masse des clubs est donc inversement proportionnelle à leur longueur.
Par ailleurs, la force de propulsion qui va être transmise à la balle par le club est fonction à la fois de son poids, mais aussi et surtout, de sa vitesse au moment de l’impact. Le club partant d’une vitesse = 0 au début de l’élan, la vitesse sera d’autant plus importante à l’impact, que l’accélération du club pendant l’élan sera forte. Or l’expérience montre qu’il est impossible d’accélérer efficacement un poids trop lourd ou trop faible.
Ainsi à chaque individu correspond un poids optimum qui lui permet de produire un maximum d’énergie à transmettre à la balle. En fonction de cela, les fabricants ont donc réalisé différentes « séries» de clubs adaptées aux aptitudes et capacités physiques des différents types de joueurs: enfant, femme, joueur puissant, etc., ce qui se traduit concrètement par des « séries» qui affichent des valeurs de « swing weight » plus ou moins élevées. Corrélativement, le poids moyen des clubs de chaque série est plus ou moins élevé pour une longueur de manche identique.

La « flexibilité »

Selon le procédé de fabrication ou les matériaux employés, les manches des clubs sont plus ou moins flexibles. Ils sont répertoriés du plus raide au plus souple: X (extra stiff) très raide; S (stifl) raide; R (regular) ou M (medium) moyen; A (average) souple; L (Iadie) très souple.
Un manche très souple procure lors du swing une réelle sensation de confort. En revanche, cette très grande souplesse est néfaste à la bonne tenue de l’orientation de la face du club au moment de l’impact. En effet une tête de club au repos de 400 gr, pèse au moment de la frappe, près d’une tonne ! Seuls les manches peu flexibles peuvent résister convenablement à de telles pressions, et donc contribuer plus sûrement à une frappe correcte de la balle.

On trouve donc des « séries» X, S, R, A ou L, pour lesquelles les clubs qui les constituent possèdent le même indice de flexibilité. Choisir consiste alors, pour chaque joueur, à définir quel est pour lui le meilleur compromis confort/efficacité, en sachant par ailleurs, que la flexibilité du manche n’est pas forcément le bon critère à retenir pour la recherche de confort.
Car le maximum de confort, lors du swing, est obtenu, en fait, lorsque le joueur réussit à frapper la balle dans la zone de « sweetspot » de son club (voir plus loin) ; et ce, quelle que soit en fait la flexibilité du manche choisi.

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