L’impact avec la balle de golf

C’est l’instant éphémère et déterminant où la face du club entre en contact avec la balle; l’idéal étant bien sûr que celle-ci soit frappée au centre parfait de la face (ou « sweetspot »). En jargon golfique on dit : « frapper dans le gras du club ».

L’instant est si bref que l’on a éprouvé la nécessité d’élargir dans l’espace le moment. On parle ainsi souvent de « follow-through » (trad. traversée de la balle), qui débute une dizaine de centimètres avant la balle et se termine une dizaine de centimètres après l’impact.

Ce terme de « follow-through » est une façon de visualiser le geste juste. En effet le swing ne doit pas venir s’arrêter sur la balle. La décélération de la tête du club qui en découlerait serait particulièrement néfaste à tout le mouvement, et en particulier à la qualité de l’impact.
Le fait de penser « follow-through » implique la nécessité de continuer le swing au-delà de la balle, et donc de conserver accélération, vitesse et énergie, éléments déterminants pour un impact de qualité.

Le finish

Il constitue la partie finale du swing. Le golfeur solidement ancré sur sa jambe gauche, laisse se terminer la rotation du haut du corps. Le club vient se placer, sous la force de l’élan, au-dessus de l’épaule gauche.
En fait, cette partie du swing n’a aucune influence sur la qualité du swing. En revanche sa bonne réalisation est souvent la preuve qu’un bon swing a été réalisé. Le finish est une conséquence et doit être perçu comme tel.
On constate en tout cas, à ce point de développement, l’extrême difficulté d’effectuer, pour un débutant, un bon swing. En combinant les facteurs qui viennent d’être mis en évidence, on obtient un nombre impressionnant de swings possibles.
Aux 3 positions fondamentales du stance il faut combiner les 3 positions des épaules (=9), les 3 orientations de la face du club (=27), les 3 grips (=81), les 3 angles d’attaque de la balle (= 243), les 3 plans de swing (=729), les 3 orientations du plan de swing (= 2 187), et enfin les 3 amplitudes de swing (= 6 561).
On obtient donc le chiffre de 6 561 auquel il faut ajouter « l’air shot » (le club loupe la balle et ne rencontre que l’air) et la « gratte» (le club heurte le sol et non la balle).

Ce qui fait 6 563 différentes façons de réaliser un swing. Or, sur ces 6 563 combinaisons possibles, seule une dizaine ont été considérées comme valables. Une seule est excellente: l’option « aIl square ». Un débutant a donc une chance sur 6 563 de réussir un tel coup, ce qui représente un pourcentage de réussite de 0,01 %. La marge d’erreur est immense et tout l’entraînement consiste à la réduire autant que possible.
Mais cet entraînement devra reposer sur une analyse des divers aspects techniques mis en jeu, sans confondre causes et conséquences. A cet égard la description du swing ne saurait remplacer son analyse. Aussi consacrerons-nous le prochain chapitre à la détermination des éléments essentiels du swing en postulant que les progrès en golf sont, pour le moins, la conséquence d’un juste équilibre entre une théorisation de la pratique et une pratique de la théorie.

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